Augmentation de la protection sociale au Cambodge
11/10/2017
Le gouvernement royal du Cambodge a l’intention d’améliorer la protection sociale en faveur des fonctionnaires, des militaires mais aussi du secteur privé dans la loi sur le budget 2018.
Le premier volet de ces avancées sociales portera sur les soins de santé maternelle et infantile des femmes fonctionnaires, militaires et salariées du secteur de la confection. 2,1 millions de dollars seront prévus pour les femmes fonctionnaires et militaires et 10 millions de dollars pour les ouvrières de la confection en 2018.
Actuellement, 92 198 fonctionnaires et militaires sont des femmes, en moyenne 10% d’entre elles donnent naissance chaque année. Pour ces deux catégories professionnelles, les primes seront de :
- 200 dollars pour la naissance d’un bébé contre 150 dollars actuellement,
- 400 dollars pour des jumeaux,
- 600 dollars pour des triplés.
Pour les ouvrières du textile, les primes seront de :
- 100 dollars pour la naissance d’un bébé,
- 200 dollars pour des jumeaux,
- 300 dollars pour des triplés.
A ces primes se rajouteront trois mois de congé maternité payées 120% du salaire mensuel.
Le deuxième volet portera sur le décès d’un fonctionnaire. En cas de mort suite à une maladie, la famille percevra 500 dollars au lieu de 300 dollars auparavant. En cas de mort dans l’exercice de ces fonctions, la famille du fonctionnaire recevra une somme de 1 000 dollars au lieu de 375 dollars jusqu’à maintenant. Pour information, 7,26 millions de dollars avaient été versé dans le cadre du soutien financier suite à un décès de fonctionnaires en 2017. D’ici la fin du mois, le Conseil des ministres examinera la possibilité d’intégrer les salariés du secteur privé.
Le troisième volet concerne les impôts sur les salaires, seul les salaires égales ou supérieurs à 300 dollars par mois commenceront à être imposé. Durant ces 10 dernières années, ce seuil d’imposition est passé successivement à 125 dollars, 200 dollars puis 250 dollars actuellement.
Jean-Marc ALLIER
Source : AKP par C. Nika et Chanseng